En 2020, Bingo Club avait fait une entrée remarquable sur la scène avec un premier EP nommé Separated qui aurait mérité un plus grand accueil en y repensant. Mais cela n’empêche pas pour autant le trio parisien de récidiver sur la scène avec leur univers musical absolument dantesque qui est sublimement exprimé sur leur premier long-format événement qui s’intitule Better Lucky Than Beautiful.
Imaginez donc un croisement entre Ariel Pink, Serge Gainsbourg, le Velvet Underground et Mazzy Star. Vous obtiendrez ainsi la musique immersive et ô combien envoûtante de Bingo Club qui nous embarque dès les premières notes de « The Low Land » où les harmonies vocales ont de quoi nous émouvoir tout comme sur « Always The Same Old Song » et « I Do We Do ». La formation menée par Martin Rousselot nous promet un périple musical plus qu’alléchant.
Et ce n’est pas fini car Better Lucky Than Beautiful regorge de moments de pure beauté. Le carnet de voyage musical de Bingo Club promet monts et merveilles avec « Sushi Wang » et « Ginger Brown » ainsi que des moments un brin décalés mais toujours aussi attachants avec « Ma chèvre » et « Foot ». Il n’empêche que Martin Rousselot maîtrise les influences soft-rock et dream-pop psychédélique sur le bout des doigts jusqu’au bout avec « Oh Man » et « Pas de Pbm » afin de faire de ce premier disque une œuvre taillée sur mesure.
Note: 8/10