Nous avons découvert PACKS il y a deux années de cela avec un premier album du nom de Take The Ride. Venue tout droit de Toronto, Madeline Link a réussi à sortir de la norme avec son mélange entre garage-pop lo-fi et indie rock sucré qui continue de prendre de l’ampleur avec son successeur tant attendu du nom de Crispy Crunchy Nothing.
Ici, PACKS se bat contre l’adversité du quotidien comme il se doit. Crispy Crunchy Nothing met en lumière les effets négatifs du monde du travail et des bullshit jobs qu’elle a expérimenté allant du burnout aux heures supplémentaires non payés en passant par la remise en question de son métier à travers des morceaux sucrés et entraînants tels que l’entrée en matière nommée « Cheese ».
Madeline Link qui est entourée de Dexter Nash (guitare), de Shane Hooper (batterie) et de Noah O’Neil (basse) continue de nous enivrer à travers des compositions pétillantes et entraînantes telles que « 4th of July » ainsi que « Abalone » et « Sunscreen + Epoxy ». Sentant bon le lo-fi à plein nez avec des titres courts mais efficaces comme « Late To The Festivities » et « Say My Name » ne dépassant pas la minute 30, PACKS réussit cette seconde épreuve sans soucis avec également les intrépides « Smallest One », « Rag Doll » et le final nommé « Always Be A Kid » qui vous donne une bonne leçon d’indie rock.
Note: 8/10