Paper Bee n’a pas la reconnaissance qu’ils méritent sur la scène indie rock américaine. Et pourtant, le groupe de Philadelphie reste une des formations les plus prolifiques de ces dernières années avec une discographie plus qu’intéressante. Allons savoir ce qu’ils nous ont réservé avec leur tout nouveau disque nommé Thaw, Freeze, Thaw.
Pour ce premier disque chez la structure indé Get Better Records, Paper Bee emploie les grands moyens à travers ces quatorze nouveaux titres absolument denses. Conçu avant la transition de Nick Berger, le quintet de Philadelphie peut compter sur l’expertise de Kyle Gilbride que je ne présente plus et qui officie derrière les manettes avec des compositions riches en émotions à l’image de « Tucson » qui ouvre le bal avant de prendre de la hauteur avec les plus intenses « Body of Water » et « The Heat ». On se dit que ce voyage musical pourrait être sensationnel.
Et on ne se trompe pas car Paper Bee élargit ses horizons de façon impressionnante. En puisant son inspiration auprès des influences lo-fi, post-punk et indie rock, les arrangements musicaux l’accompagnant réussissent à nous transporter notamment sur « Mud » et « Love Is Not » avant d’enfoncer le clou avec les frémissants « I Don’t Talk To You » et « Mine » avec la magnifique interprétation de Nick Berger.
Thaw, Freeze, Thaw est une œuvre indie rock taillée sur mesure qui comprend des moments de bravoure à l’image de « Like Oceans » ou encore de l’ambitieuse conclusion nommée « An End ». Une preuve qu’il ne faut pas s’attarder trop longtemps sur ce nouveau disque de Paper Bee ou même de la discographie du quintet de Philadelphie en général.
Note: 9/10