La nouvelle scène française n’a toujours pas dit son dernier lot. On en veut pour preuve Casagrande qui continue de prendre son élan avec son univers musical absolument attachant. C’est avec son album nommé Villes sauvages qu’il compte marquer son territoire.
Tout au long de ces onze titres, Casagrande continue de faire parler son originalité hors normes. S’ouvrant sur un « Tout était éteint » aux allures 80’s, ce Villes Sauvages amorce un périple hors du commun avec des moments ensorcelants tels que « Adieu Billancourt » qui suit et « Silures » où le spoken-word de notre hôte réussit à nous glacer le sang.
Et on n’est pas au bout de nos surprises car Casagrande repousse les limites de sa créativité. Que ce soit sur « La recette du verre d’eau » ou sur « Lucane », la poésie cathartique continue de prendre de la hauteur avec également les frémissants « Baltimore » et « Orme ». Avec Villes sauvages qui s’achève sur un « Sur les balançoires », le musicien exprime son originalité des plus touchantes en partageant ses états d’âme de la manière la plus viscérale qui soit.
Note: 7/10