Je ne vais pas vous présenter une fois de plus l’histoire ainsi que les faits d’arme de Gus Dapperton vu que vous connaissez tout de lui. Il n’empêche que son retour sur le devant de la scène est toujours un événement. La preuve en est avec ce nouvel album intitulé Henge.
Et très rapidement, on plonge en terrains connus en compagnie de Gus Dapperton. Avec ces onze nouveaux titres, le pape de la bedroom-pop continue de fournir de multiples sensations dès le départ avec « Sunset » des plus doux-amers avant d’enfoncer le clou avec les intenses « Horizons » et « Homebody » rappelant sa quintessence. Une fois de plus, on n’est pas déçus.
Henge creuse le sillon avec d’autres morceaux décapants à l’image de « The Stranger » mais encore de « Midnight Train » et « Wet Cement » prouvant que Gus Dapperton n’a rien perdu de leur verve. Et surtout pas lors de ses collaborations remarquables avec Cruel Santino sur « Lights » ou BENEE sur « Don’t Let Me Down » que l’on repasse en boucle. Définitivement coloré et passionnant jusqu’à la conclusion solennelle nommée « Sunrise » narrée par Ocean Vuong, le musicien continue de monter en grade avec sa musique où l’énergie communicative brille de mille feux.
Note: 7/10