On repart du côté de Montréal à la découverte d’une formation extrêmement prometteuse du nom de Yocto. Il s’agit d’un quintet mené par la tête pensante qu’est Yuki Berthaume-Tremblay (Jesuslesfilles, IDALG) accompagné de Jean-Michel Coutu (IDALG) à la guitare, Emmanuel Éthier (Chocolat) à la basse, Félix-Antoine Coutu à la batterie et Carl Matthieu Neher au v-orgue et prêt à nous en faire voir de toutes les couleurs avec un premier album événement intitulé Zepta Supernova.
S’ouvrant sur un « Volteface » des plus décapants, Yocto nous offre un bon condensé de post-punk et d’art-punk avec ses rythmiques binaires des plus efficaces. La formation montréalaise enfonce le clou avec d’autres perles obliques à l’image de « Dactylo » et « Entre les mors » un brin psychédélique et kosmische que l’on repassera en boucle grâce à ces arrangements effervescents et sophistiqués du plus bel effet.
Et ce n’est que le début car le quintet compte nous mettre sens dessus dessous avec des mélodies catchy que sont « L’étau de Zalmoxis » ou bien même « Hagio Agio » où l’interprétation de Yuki Berthaume-Tremblay nous ensorcelle un peu à la manière de Brigitte Bardot. Yocto brouille les pistes comme bon lui semble avec également les ritournelles faussement rétro de la saga divisée en deux parties qu’est « Procession, Rituel » et « Procession, Révolution » mais également de la conclusion nommée « Station 01011 » venue d’une autre galaxie. Avec Zepta Supernova, le quintet montréalais est en lice pour devenir une découverte absolument détonnante de cette rentrée.
Note: 7.5/10