Nathan Micay – To The God Named Dream

Nathan Micay a aussi son mot à dire. Le producteur qui s’est fait révéler grâce à ses productions sur AD93 en reprenant à sa sauce la BO de Capsule’s Pride d’Akira ou encore de la série Industry continue de monter en puissance avec son album intitulé To The God Named Dream.

Autant vous dire que Nathan Micay saura nous faire voir de toutes les couleurs tout au long de ces onze compositions vertigineuses. Démarrant en trombe avec « My Sweat Dries With The Heat », le producteur londonien nous entraîne dans un univers aussi bien ludique que labyrinthiques avec ses breakbeats vertigineux des plus saccadés notamment sur les ambiances sci-fi de « You Can Win But You Can Lose » qui suit mais également sur les effervescents « Fangs » et « This Is Killing Your Gainz » réussissant à brouiller les pistes entre ambiances club et downtempo.

Sur To The God Named Dream, il réussit à transporter son auditoire dans des contrées fantaisistes. Avec d’autres perles rythmées à l’image de « The Death Of FOMO » et de « Hexagon Of Death », Nathan Micay défie les lois de la gravité avant de virevolter vers des allures big beat à la Fatboy Slim sur « It’s Recess Everywhere » aux scratches virevoltants ou EDM sur la conclusion nommée « Don’t Wanna Say Goodbye ». Entre nostalgie et futurisme, dancefloor et downtempo, le londonien poursuit sa mue artistique du plus bel effet.

Note: 8/10