Beaucoup affirment que Pianoïd est une des œuvres les plus raffinées d’Edouard Ferlet. Et c’est plutôt vrai. Le musicien et producteur avait remporté tous les suffrages avec ce sublime disque qui se complète avec son sequel sobrement intitulé Pianoïd 2.
C’est en brouillant de nouveau les pistes entre néo-classique, ambient et jazz minimaliste qu’Edouard Ferlet tire de nouveau son épingle du jeu. Armé de son piano solo organisé autour d’un dispositif construit avec un piano Silent, un contrôleur MIDI, le logiciel Ableton et un Dysklavier, le musicien et producteur élargit le champ des possibles à travers ces douze œuvres instrumentales dont les immersifs «Inhale » qui oubre le bal mais également « Reflex », « From Z to A » et « Herd Instinct ».
Définitivement ensorcelant de A à Z avec entre autres « Night Moves » et « Excess », Edouard Ferlet n’a rien perdu de sa verve et de son savoir-faire. Avec Pianoïd 2, il continue de prôner le mélange des genres avec tout le professionnalisme qu’on lui attribue notamment sur « Cécile » et sur « Bord de nuit » avant d’atteindre le sommet avec « Sun Dog » en guise de conclusion glorieuse. Une très bonne suite à un album fédérateur à ne louper sous aucun prétexte.
Note: 7.5/10