Il y a quelques mois de cela, MUET nous avait impressionné avec leur premier EP nommé Electrochoc (chroniqué ici). Le duo composé de Colin Vincent et de Maxime Rouayroux était sorti de sentiers battus avec leur musique glaciale et instinctive qui fait de nouveau effet avec leur premier long-format intitulé Le Pic de Tout.
C’est en enfonçant le clou que MUET réussit de nouveau à nous ensorceler. S’ouvrant sur le morceau-titre, le duo réussit cette fusion entre James Blake et Bertrand Belin tout en faisant paraître leur sensibilité à fleur de peau à travers des moments ensorcelants à l’image de « Mille Mots » qui suit mais également de « Ailleurs » et de « Le cinéma » des plus feutrés.
Et ce n’est que le début car MUET continue de nous fournir d’innombrables frissons. Que ce soit sur « Les sirènes » ou sur « Thilda », le duo est au sommet de son inspiration avant de prendre son envol avec « Le colosse » et « Dessous les choses » en guise de conclusion vertigineuse. Avec Le Pic de Tout, MUET confirme avec réussite leur entrée en matière avec une musique à la fois poétique et robotique.
Note: 6/10