Tess Parks – Pomegranate

Depuis trop longtemps, on a trop considéré Tess Parks comme étant la protégée d’Anton Newcombe. Après une poignée de disques mémorables avec le leader de Brian Jonestown Massacre, il était temps pour la musicienne canadienne de voler de ses propres ailes. Aujourd’hui, elle en est à son troisième essai qui s’intitule Pomegranate.

Dès le départ avec « Bagpipe Blues », on se laisse emporter par cette mélodie onirique et psychédélique ainsi que par l’interprétation si hypnotique de Tess Parks aussi proche de Nico que d’Hope Sandoval. L’univers musical de la musicienne canadienne continue de nous enivrer avec d’autres délices dream-pop psychédéliques à l’image de « California’s Dreaming » et de « Koalas » aux textures savoureuses et éthérées totalement renversantes. C’est à travers des reverbs de guitare lancinantes que la musicienne s’ouvre à nous tout au long de ce Pomegranate définitivement hypnotique.

C’est au cours de nombreuses écoutes que l’on découvre une Tess Parks qui jette un regard lucide sur son environnement et se laisse porter par le courant. Elle le décrit avec tant de précision notamment lors des écoutes des cinématographiques et épurés « Lemon Poppy » ou encore « Charlie Potato » où les arrangements ne finiront plus de nous surprendre. Pomegranate nous transporte jusqu’à l’au-delà avec « Running Home To Sky » et « Sunnyside » afin d’atteindre les hautes sphères avec la conclusion atmosphérique nommée « Surround ».

Une autre preuve que Tess Parks réussit à captiver son auditoire avec ce troisième album onirique et hypnotique réussissant à nous déconnecter du monde réel dès les premières secondes.

Note: 8.5/10