Someone Still Loves You Boris Yeltsin – The High Country

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Ils ont beau avoir le nom de groupe le plus chelou de tout l’univers mais rien ne l’empêche d’être un sacré groupe. Someone Still Loves You Boris Yeltsin est devenu un incontournable de la scène indie pop américaine quoi qu’on en dise et ce n’est pas sa discographie impeccable qui nous prouvera le contraire. En 2015, le quintet originaire de Springfield (dans le Missouri, pas dans la ville imaginaire des Simpson) nous revient avec un cinquième album nommé The High Country, faisant suite à Fly By Wire deux ans plus tôt.

Et ce cinquième opus est tout simplement l’album le plus court qu’ils aient pu faire: seulement 25 minutes au compteur pour 11 titres ! Néanmoins, on retrouve toujours la recette gagnante qui a fait la réputation du quintet, à savoir une power-pop énergique évoquant aussi bien Weezer que The Posies sans oublier les Pixies. En gros, tout le bon cru des années 90 riches en guitares fuzz avec des petits hymnes jubilatoires comme « Line On You », « Step Brother City » qui sonne très Superchunk, « Trevor Forever »ainsi que « SongWill »

A côté de ces défouloirs viennent s’ajouter des titres plus soft comme les jangly « Goal Mind », « Foreign Future » et « Full Possession Of All Her Powers » ainsi que la ballade touchante et minimaliste « Madeline » qui aurait pu être composée par Elliott Smith si il serait encore en vie. Pas mal de références aux autres groupes sont donc à déceler dans The High Country mais il n’empêche que Someone Still Loves You Boris Yeltsin aime viser juste. On peut interpréter The High Country comme un hommage discret à leurs groupes favoris qui auront marqué leur jeunesse.

Note: 7.5/10