Dire que Vampire Weekend nous avait bluffés avec Modern Vampires Of The City en 2013. Et depuis ce troisième album et la tournée qui s’en est suivi, le quatuor new-yorkais a profité pour faire un break qui dure encore aujourd’hui. Si le monde entier a eu de beaux yeux que pour Ezra Koenig (normal, c’est lui le leader du groupe), peu en revanche se sont intéressés aux autres membres du groupe, comme Chris Baio par exemple. Après avoir publié 2 EP – Sunburn en 2012 et Mira l’année suivante -, le bassiste présente enfin son premier opus solo The Names (titre inspiré du livre du même nom de Don DeLillo paru en 1982).
Comme on peut s’y attendre, Baio s’éloigne volontairement du son qui a popularisé Vampire Weekend pour se mettre à l’électro dansante à la !!! (Chk Chk Chk). Un bassiste de rock qui se met à l’électro, elle est bien bonne celle-là tiens ! Mais le pire, c’est que le résultat fonctionne. Il nous concocte neuf chansons pêchus qui nous réveillent bien, à en juger des petites tueries comme « Brainwash yyrr Face », « The Names » et « I Was Born In A Marathon » avec son intro techno qui se mue en électro-pop émouvante et gracieuse.
Je me suis pris une vraie claque à l’écoute du tube dancefloor « Sister On Pearl » aux influences Bowie ou encore « Needs » et « Endless Rhythm » qui flirtent avec la disco-pop des Baléares. D’ailleurs, il réussit même à hypnotiser son auditeur sur l’instrumental deep house « All The Idiots » qui ferait passer Hot Chip pour des novices. Comme quoi The Names est une très bonne petite surprise qu’on attendait pas du tout.
Note: 8/10