La scène indie de Baltimore regroupe déjà Future Islands, Lower Dens, Animal Collective, Beach House et Wye Oak entre autres. Ces derniers temps, la ville accueille un nouveau groupe détonnant du nom de Sun Club. Le quintet qui sont des potes d’enfance est composé de Mikey Powers, de Shane Justice McCord tous deux au chant et à la guitare, de Kory Johnson au clavier et aux chœurs, de Devin McCord à la batterie et d’Adam Shane à la basse et pratique une pop psychédélique foutraque, énergique et ensoleillée, un peu à l’image de leur premier album The Dongo Durango.
Ici, Sun Club ne transmet que des bonnes vibes tropicales du début à la fin et c’est exactement ce que l’on ressent à l’écoute de ce The Dongo Durango. Passée l’introduction « Glob » où l’on entend des gens tousser ou régurgiter pendant une minute sous fond d’arpèges de guitare planants, et ce sont des tubes pop pétillants et psychédéliques comme « Summer Feet » ou encore le très bon « Worm City » qui lancent les hostilités. A mi-chemin entre Beach Boys et Animal Collective, le quintet assure parfaitement le compromis les rythmes tribaux endiablés, les intensités mélodiques et les harmonies vocales ambitieuses avec « Carnival Dough » ou encore « Language Juice » qui sont de meilleures exemples.
Mais qui dit Sun Club dit également influences exotiques et colorées avec « Tropicoller Lease » ou encore la fin de « Beauty Meat » qui vous feront déhancher votre popotin jusqu’au beau matin. Donc oui, ces cinq joyeux lurons respirent (un peu trop) la joie de vivre et sont habités d’une énergie juvénile et c’est ce qui rend ce The Dongo Durango indispensable à l’écoute et qui ne dépasse pas la barre des 30 minutes. Sun Club pourrait très devenir le groupe le plus dingo qui va ambiancer tout ton hiver avec leur énergie contagieuse.
Note: 8/10