Teleman – Brilliant Sanity

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Lorsque Teleman a débarqué avec un premier album Breakfast en 2014, ça a été le coup de foudre immédiat. Le quatuor londonien composé des anciens membres de Pete and The Pirates a fait fureur avec leur indie pop synthétique et joviale. Deux ans plus tard, après une tournée bien chargée, les frères Sanders (Thomas au chant et à la guitare et Jonny aux claviers), Pete Cattermoul (basse) et Hiro Amamiya (batterie) reviennent en force avec Brilliant Sanity, produit par le prolifique Dan Carey.

Ce qui a lancé la machine de ce second opus, c’est l’excellent et tubesque « Düsseldorf » qui ouvre le bal. Avec ces synthés discontinus et une section rythmique efficace en diable, on est bien parti pour s’ambiancer sur cet été sur ce morceau. Et on n’est pas au bout de nos surprises car survient les accrocheurs « Fall In Time » aux notes graves de piano qui restent dans la tête sans oublier la pop très euphorique aux allures de Franz Ferdinand sur « Glory Hallelujah », « Drop Out » et son passage instrumental complètement futuriste en plein milieu sans oublier « Superglue ».

Entre la voix claire de Thomas Sanders et les compositions colorées, il n’y a qu’un pas et on a parfois l’impression que sa voix dicte l’ambiance de la chanson comme sur le mélancolique « Canvas Shoe » ou sur les titres électro-rock comme « Tangerine », rentre dedans sans être agressif. Et c’est ce qui rend Brilliant Sanity tout aussi attachant. Le pouvoir de changer de registre tout en restant fidèle à son propre style, que ce soit innocente comme sur « English Architecture » ou aérienne sur « Melrose » aux loops épiques.

Il suffit d’un parfait dialogue entre guitares et synthés et des mélodies sucrées pour faire de Brilliant Sanity une oeuvre majeure de cette année. Il faut dire que Teleman a placé la barre plutôt haute et grâce à leur talent hors normes, ils savent comment captiver son auditeur avec des pop songs impeccables qui tiennent parfaitement la route.

Note: 9/10