Cherry Glazerr – Apocalipstick

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Parmi les autres disques les plus attendus en ce mois de janvier, il y a aussi celui de Cherry Glazerr. Le trio indie rock de Los Angeles composé de Clementine Creevy (chant, guitare), de Tabor Allen (batterie) qui remplace Hannah Uribe depuis quelques mois ainsi que de Sasami Ashworth (basse, synthés, cor) qui remplace Sean Redman a fait ses preuves avec leurs deux premiers albums Papa Crems en 2013 et Haxel Princess en 2014. Et cette année, ils comptent frapper fort avec un nouvel album Apocalipstick.

Même si les deux anciens membres sont partis, cela n’empêche pas pour Clementine Creevy et ses nouveaux acolytes de balancer la sauce à tout va. Partagé entre indie rock et power pop à la sauce riot grrl, Apocalipstick regroupe tous les ingrédients nécessaires pour en faire un très bon disque avec des tueries féroces comme l’excellent « I Told You I’d Be With The Guys » qui ouvre l’album mais aussi les puissants « Trash People », « Moon Dust » ou même le duel improbable entre riffs de guitare costauds/claviers cosmiques sur « Humble Pro ».

Avec l’aide de Joe Chiccarelli (The Strokes) et de Carlos De La Garza (Bleached) à la production, Cherry Glazerr se range du côté de Breeders, Sleater-Kinney et autres Blood Red Shoes à l’écoute de « Sip O’Poison », « Lucid Dreams » ou même l’énergie incroyable de « Nurse Ratched » avec la voix et les textes passionnantes et éloquentes de Clementine Creevy. Il survient tout de même quelques accalmies comme la ballade éthérée de « Nuclear Bomb » ou encore la futuriste et originale « Only Kid On The Block » prouvant que les Californiens possèdent plus d’un tour dans leur sac.

S’achevant sur l’instrumental dévastateur du titre de l’album, Apocalipstick est tout simplement l’album que l’on attendait en ce début d’année pour repartir sur de bonnes bases. Le trio indie rock délivre une musique engagée, enragée mais toujours aussi passionnée qui fait de ce troisième un de leurs meilleurs albums pour le moment. La scène indie rock féminine commence 2017 sous de bons auspices.

Note: 8.5/10