Il y a quelques mois, je vous ai parlé du premier EP de Pumarosa ici et j’en ai pensé que du bien. Une des meilleures révélations britanniques de 2016 a tout emporté sur son passage avec leurs prestations live mémorables et leur univers musical incroyablement riche. Le groupe londonien mené par Isabel Muñoz-Newsome continue sur sa lancée et prouve qu’ils en ont encore à découdre avec leur premier album The Witch, qui est le fruit de deux années de dur labeur.
Et sans surprise, Pumarosa étonne toujours pour leur versatilité et on ne sait jamais à quoi s’attendre avec eux. L’ouverture « Dragonfly » nous promet un voyage musical sensationnel avec la voix toujours attendrissante d’Isabel Muñoz-Newsome nous menant vers les étoiles avec ses guitares et ses sonorités électroniques inattendues. Contenant des titres dépassant généralement les 5 minutes comme le morceau-titre psychédélique, les accents post-rock de la superbe « Lions’ Den » à l’introduction au piano magnifique ainsi que la très rythmée « Red », The Witch montre le côté caméléon que possède Pumarosa de passer d’un style à un autre.
Bien entendu, on retrouve les deux morceaux « Honey » très indie rock ainsi que leur futur classique qu’est « Priestess » entraînant pendant 7 minutes et 30 avec un saxophone bien enivrant mais cela n’enlève en rien la qualité de ce premier opus incroyablement renversant. Que l’on passe à de l’indie rock pur et dur sur « My Gruesome Loving Friend » à de la ballade électro-folk aérienne sur « Barefoot » en passant par un final des plus surpuissants avec l’électro-pop rutilante de « Snake », le quintet londonien change de registre afin de pouvoir briller encore plus.
Tout comme le premier EP, The Witch de Pumarosa est tout simplement une très très bonne surprise. Isabel Muñoz-Newsome et ses acolytes nous étonnent et nous épatent par leur créativité inépuisable et leurs compositions riches en sensations en tous genres.
Note: 9.5/10
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