Il y a cinq ans maintenant, Yan Wagner nous a présenté un premier album détonnant du nom de Forty Eight Hours. Le jeune musicien talentueux brille d’élégance sur des compositions synthpop cristallines et intelligentes et il aura fallu attendre de longues années pour que le crooner nous délivre son successeur. En ce mois de septembre, il a répondu à nos attentes et nous présente donc This Never Happened dans la pure lignée de son grand frère.
Comme il faut s’y attendre avec ce nouvel opus, c’est une seconde réussite que nous présente le parisien qui est ceci dit moins technoïde, moins glacial et plus aérien que Forty Eight Hours. Avec son introduction instrumentale riche et synthétique qui donne le ton général de l’opus, la voix de notre cher crooner se fait entendre sur des titres élégants et colorés à l’image de « Blacker », « SlamDunk Cha-Cha » avec son hommage implicite au légendaire Bowie ou encore les rétro-futuristes mais romantiques « Grenades » et « Close-Up » qui est soutenu par des choeurs chaloupés et une guitare pedal steel planante.
La nouvelle facette plus chaleureuse et plus glamour de Yan Wagner est la bienvenue et est parfaitement soulignée sur des mid-tempos plus cinématographiques comme « A River Of Blood » et « It Was A Very Good Year » où les ballades synthétiques du parisien flirte avec les arrangements baroques. Avec This Never Happened, on ose à peine y croire à ce revirement musical et pourtant, il a bel et bien lieu surtout avec « Generic City » et « A Place Nearby » faisant office de bande-son officielle en virée nocturne. Et oui, l’électro peut être romantique, ça arrive.
Note: 8.5/10