Révélé l’été dernier avec le titre « Castaway » que nous avons relayé sur les réseaux sociaux, L’Ombre est un jeune et mystérieux quatuor français et anglophone qui fait parler de lui en raison de sa folk crépusculaire et mystique. Et avec leur tout premier EP, on ne percera peut-être pas le mystère qui les entoure mais une chose est sûre, c’est qu’ils intriguent.
Sur leur site, on devine directement l’intrigue de cet EP: « On a tous une part d’ombre, plus qu’une part : un autre nous-même. Ce que nous refusons d’être, tout ce que nous dissimulons. Une réalité trouble, qui ne demande qu’à être explorée. L’Ombre, c’est cette poésie intérieure. Un paysage chaotique où s’affrontent nos émotions anonymes […] L’idée est d’évoquer cette entité mystérieuse que nous portons tous en nous, cette poésie intérieure qui nous anime. Une réalité trouble que l’on cache aux autres et où s’affrontent nos émotions anonymes. » Et c’est en quatre titres totalement cinématographiques et mélancoliques qu’ils réussiront à atteindre leur objectif avec un « Castaway » à la beauté désarmante sans oublier le moriconnien « Until It’s Burning » et le nostalgique « Nearby ». Après un final éblouissant et touchant du nom de « 100 Million », le quatuor réussit là où a échoué pas mal de personnes: celui de faire sortir notre part d’ombre au grand jour afin de l’éblouir, le tout sur quatre pièces fulgurantes dotées d’une incroyable force émotionnelle.
Note: 7.5/10
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