Dans le joli monde de groupes d’afrobeat instrumental, on a souvent tendance à parler de The Budos Band, The Souljazz Orchestra ou encore Daktaris et Antibalas. Et il y en a ceux qui restent dans l’ombre comme Ikebe Shakedown. Le septuor de Brooklyn pratique un mélange d’afrobeat et de soul instrumental bien cuivré et savoureux qui a donné naissance à deux bons albums injustement passés inaperçus. A l’automne dernier, ils ont délivré leur troisième livraison intitulée The Way Home.
En 12 titres et en 40 minutes, Ikebe Shakedown nous offre une bouffée d’air frais avec des morceaux cuivrés et frénétiques à l’image de « Supermoon » qui ouvre le bal de façon impeccable mais également avec d’autres tueries comme « The Next 24 », « She’s Knocking » et « Out Of The Shadows ». Dès lors, le spectre du regretté Fela Kuti reste présent à travers des morceaux comme « Assassin » entre autres mais aussi des influences plus Blaxploitation à l’image de « Penny The Snitch » et « Blue Giant ».
Plus cinématique que ses prédécesseurs notamment sur les accents western spaghetti de « Brushfire » entre autres, The Way Home ira donner un coup de fouet à son auditeur en quête de sensations cuivrées. Et Ikebe Supermoon possède le groove dans la peau notamment sur « The Ally », « Shifting Sands » même jusqu’à la fin de l’opus avec « Where The Day Breaks » à la fois hypnotique et dansant. Tout simplement irrésistible.
Note: 8/10