Ali Lacey alias Novo Amor est présent sur la scène britannique depuis un bout de temps mais il s’est fait discret. Petit à petit, l’auteur-compositeur-interprète gallois nous a préparé une succession de musique afin de faire parler de lui. Cette année, il décide enfin de sortir le grand jeu en nous offrant un premier album sublime du nom de Birthplace.
Avis aux fans de Fleet Foxes et de Bon Iver période 2011, la musique de Novo Amor. Sa folk orchestrale et baroque ira bercer les oreilles de beaucoup de personnes comme en atteste les arrangements dantesques et cinématographiques de l’introduction « Emigrate » mais également « Utican », « Seneca » et « Anniversary ». Inutile de reparler de la délicatesse du morceau-titre qui est illustré par un magnifique mais déchirant clip dévoilé en juillet dernier.
Ce qui fait la richesse de la musique pastorale de Novo Amor, c’est tout simplement l’interprétation bouleversante du gallois qui est noyée sous un océan de reverbs, de notes de guitare acoustique tantôt frottée tantôt en fingerpicking et d’arrangements de cordes et de cuivres à en couper le souffle. Il n’y a qu’à juger les écoutes presque religieuses de « State Lines », l’aérien « Sleepless » et de la poignante conclusion qu’est « Oh, Round Lake ». En moins d’une demie-heure et en 10 morceaux, vous avez un exemple concret de sublime album indie folk britannique de la rentrée qu’est donc Birthplace.
Note: 9/10