Je voulais écrire sur MorMor six mois plus tôt mais j’ai été pris par cette vague de demandes plus ou moins urgentes et des relances de mail pendant un bon bout de temps. Je pense que vous devez savoir à peu près qui est cette nouvelle sensation indie pop venue de Toronto, à moins ce que vous ne viviez dans une grotte ou de se prendre une bastos de la part de Benalla qui vous a mis dans le coma pendant un bail. Voici donc tout ce que je pense de son premier EP intitulé Heaven’s Only Wishful.
MorMor, de son vrai nom Seth Nyquist, explore les recoins de l’indie pop d’une façon ambitieuse comme l’atteste désormais le morceau-titre qui est désormais un incontournable de cette année. Les quatre autres morceaux ne sont pas en reste non plus, que ce soit sur la ballade languissante nommée « Whatever Comes To Mind » avec ses textures oniriques flirtent de très près avec les sonorités R&B ou bien même l’imparable « Waiting On The Warmth » où l’interprétation du canadien a de quoi nous fournir des frissons dans le dos, à mi-chemin entre spoken word et chant presque hurlé.
Avec un « Find Colour » comprenant un duo entre guitares et synthés en guise de conclusion, on peut désormais affirmer que MorMor est sorti des sentiers battus en réinventant l’indie pop moderne avec une dose de mysticisme et de psychédélique qui lui va à ravir. Avec son interprétation marquante et ses compositions audacieuses, on parie que le canadien ira loin.
Note: 9/10
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