Gabriella Cohen – Pink Is The Colour Of Unconditional Love

En 2016, Gabriella Cohen a connu la consécration avec son premier album Full Closure No Details qui n’a jamais été chroniqué dans nos colonnes pour des raisons que vous savez déjà. Cela n’empêche pas pour notre australienne de se faire une place devant une scène indie de Melbourne des plus concentrés. En juin dernier, elle a effectué son retour sereinement avec Pink Is The Colour Of Unconditional Love.

Pour ce successeur, Gabriella Cohen a définitivement pris son temps et s’est laissée emporter par son éventail d’influences musicales. Il n’est pas rare de croiser des sonorités rock’n’roll vintage sur l’introduction « Music Machine » et « Mercy » ou bien même « Baby » aux allures surf avec ses cuivres triomphants arrivant vers la toute fin par exemple. Avec sa voix de velours, on se laisse emporter facilement.

A côté de ces moments entraînants, on peut aussi relever des moments de grâce comme les ballades folk comme « Miserable Baby » et « Recognize My Fate » ou encore d’autres titres à la cool tels que les airs bossa nova de « Morning Light » et « Hi Fidelity ». La musicienne de Melbourne n’hésite pas non plus à rendre hommage à ses idoles avec le bien nommé « Neil Young Goes Crazy » résolument nonchalant comme on aime.

Avec ce second opus, Gabriella Cohen est au sommet de son art car elle arrive à ingérer plusieurs influences musicales pour en faire quelque chose d’exceptionnel. Pink Is The Colour Of Unconditional Love est un melting-pot musical à essayer au moins une fois dans sa vie.

Note: 8/10