Nana Adjoa – Down At The Root / A Tale So Familiar

Parmi les douces sensations de 2018, on peut aussi relever une acte qui est peut-être passée inaperçue mais résolument irrésistible nommée Nana Adjoa. L’auteure-compositrice-interprète et bassiste de formation hollando-ghanéenne qui mélange avec brio néo-soul, trip-hop et indie folk avec tant d’aisance comme l’atteste son premier EP Down At The Root paru en novembre 2017.

Composé de quatre titres, notre hôtesse nous met sur un petit nuage avec ces quatre compositions soyeuses et câlines. S’ouvrant sur le délicat « Carmen », la voix de Nana Adjoa nous envoûte comme jamais sans compter ses instrumentations cotonneuses et quasi-cinématographiques qui ont de quoi nous impressionner. On peut en dire autant pour « The Resolution » et « Late Bloomer » qui valent le détour en raison de leur douce mélancolie qui fera frissonner les chaumières. Pour un premier EP, elle tient toutes ses promesses.

Note: 8/10

Après avoir connu un succès d’estime bien trop timide pour être honnête, Nana Adjoa a décidé d’en remettre une couche avec sa seconde partie de Down At The Root paru en tout début d’été dernier.

Voici donc quatre nouveaux morceaux montrant tout le professionnalisme de l’ancienne étudiante à la basse au Conservatoire de Jazz d’Amsterdam. Elle creuse le sillon un peu plus loin avec ces compositions toujours aussi sensuelles et chatoyantes notamment avec « Three » et « Honestly ». Alors que l’on reste hypnotisé par tant de charme qui se dégage sur ce second EP, on continue d’être surpris par tant de justesse avec une Nana Adjoa qui rayonne à chaque seconde.

Note: 8/10

Et vous pensiez que j’en avais fini avec Nana Adjoa, et bien détrompez-vous parce qu’en novembre dernier, elle en remet une couche avec son troisième EP qui n’est pas la suite de Down At The Root mais il est intitulé A Tale So Familiar.

Un poil plus poussé et plus ambitieux que ses précédents EP, la charmante mamzelle continue de montrer son expertise. Que ce soit sur l’introduction nommée « Sometimes Love Is Evil » ou encore d’autres moments de grâce que sont « Simple Things » et autres « Simmer Down », Nana Adjoa ne perd jamais une once d’inspiration avec un charisme qui transparaît sur ces compositions précieuses. Il serait peut-être temps qu’elle se lance dans l’aventure d’un premier album vu que c’est bien parti.

Note: 8/10

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