Pour être honnête, je connaissais Arthur il y a plus d’un an maintenant. J’ai voulu parler de lui bien avant mais j’étais assommé par énormément de demandes et de mails en tous genres. L’artiste nous vient tout droit de Pennsylvanie et avait publié un premier EP de 3 titres nommé AB. Dès lors, son univers déluré a attiré l’attention du label PLZ Make It Ruin qui le signe sur le champ. En novembre dernier, il a présenté son premier album intitulé Woof Woof.
Pour ceux qui sont en recherche de musique directe, mélodique et clean, passez votre chemin. Arthur nous embarque dans un monde complètement imprévisible, foutraque où on ne sait pas trop ce qui se passe dans sa tête. Il n’y a qu’à juger ces 16 morceaux enregistrés sur iPhone (comme Steve Lacy de The Internet) dont la plupart ne dépasse pas les 2 minutes.
Après une introduction chamber-pop sous acide, le musicien montre sa bizarrerie sous toutes ses formes avec des titres totalement barrés aux inspirations 80’s comme « Where’s Ur Eyes », « Julie vs. Robot Julie », « Snowbird », « Finally I Know Myself » et j’en passe. On aurait dit du Connan Mockasin qui aurait pris toutes sortes de substances illicites pour expérimenter d’une drôle de façon. Bien évidemment, il faudra plusieurs écoutes pour capter les intérêts de « I’m Too Good », « September Dark Planet » et autres « Wow Fuck » mais d’autres morceaux plus accessibles comme la conclusion acoustique nommée « I’ve Seen It » sont à prévoir fort heureusement.
Bref, pour adhérer à ce Woof Woof, il vous faudra du temps… et pourquoi pas carburer à quelque chose pour comprendre le génie foutraque de ce cher Arthur. Le natif de Pennsylvanie se fera reconnaître pour ses bizarreries en tous genres et risquera de faire parler de lui avec son originalité. Jamais entendu un disque aussi barré depuis… JUNK de Jesse Hackett en 2015 ?
Note: 7/10
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