Maud Octallinn – Sainte Saucisse

Pour ceux qui s’en souviennent, La Souterraine avait déniché un talent hors du commun nommé Maud Octallinn. L’artiste française née en Champagne-Ardenne avait fait parler d’elle il y a deux ans de cela avec un premier album nommé En terrain tendre (chroniqué ici) et avait fait parler son imagination un peu trop débordante. Cette année, elle récidive avec son successeur intitulé Sainte Saucisse.

Pour ce nouvel opus, Maud Octallinn (accompagnée de son acolyte Camille Bénâtre) décide d’en faire un concept pour le moins décalé. Comme l’atteste le titre de l’opus, ce disque-concept est axé autour de la saucisse pour laquelle la musicienne consacre tout son amour sur cela. Il n’y a qu’à écouter les titres french pop artisanaux comme « Piano-saucisse-aligot », « Je suis une andouille » ainsi que « Chez le boucher » pour se poser la question si notre hôtesse est vraiment sérieuse en entreprenant cette démarche. Mais elle a l’air de ne pas avoir froid aux yeux, donc soit.

Entre morceaux entêtants et mélodiques comme « La demande en mariage » ou moments de curiosité avec « 16h40 » et « Ballade pas facile », personne ne peut nier les qualités mélodiques et les acrobaties vocales de Maud Octallinn, qu’on le veuille ou non. Avec ses dix morceaux ne dépassant jamais les 3 minutes excepté « Un soir au Country Bar », la musicienne a l’air de se plaire dans cette scène chanson potache même si Sainte Saucisse s’avère un peu trop décalé pour certains. Comme dirait les jeunes d’aujourd’hui de la génération connectée: « Weird flex but okay ».

Note: 6.5/10