Ed Harcourt – Beyond The End

En 2016, Ed Harcourt nous avait offert un album intitulé Furnace qui inaugurait quelque chose d’inédit dans la trajectoire musicale du bonhomme. Et ce quelque chose se confirme quelques temps plus tard lorsqu’il délaisse le micro pour faire parler ses talents de compositeur sur son nouvel album 100% instrumental intitulé Beyond The End.

Cela peut paraître surprenant au premier abord mais Ed Harcourt nous offre une bande-son plutôt mélancolique et méditative où il met en avant son don de pianiste. Il en résulte un Beyond The End qui prend des couleurs de musique néo-classique où le britannique a énormément écouté du Debussy, Satie et autres Grieg par des morceaux somptueux allant de l’introductif « Diving Bell » à « Beneath The Brine » en passant par « Empress of the Lake » et « Faded Photographs ».

A travers ses notes joués sur un Hopkinson Baby Grand de 1910 et accompagné d’un violon et d’un violoncelle, Beyond The End a de quoi rappeler les travaux de Steve Reich, Philip Glass ou même Nils Frahm dans sa démarche. Il y a de quoi être ébahi par le travail d’Ed Harcourt à l’écoute de « For My Father » et « For My Mother » qui ont de quoi tirer son épingle du jeu. Et c’est la synthèse générale de ce Beyond The End qui montre le musicien britannique sous un nouveau jour.

Note: 8/10