On avait versé nos plus belles larmes en compagnie d’Infinity Crush et de son album Warmth Division en 2016 (chroniqué ici). Caroline White de son vrai nom a su émouvoir son auditoire à travers ses textes personnels et ses compositions bouleversantes. Reste à savoir ce qu’elle va nous réserver sur ce nouvel album nommé Virtual Heaven.
La protégée de Sam Ray continue sur sa lancée avec treize nouveaux morceaux ne dépassant jamais les trois minutes et à la croisée de la bedroom-pop et de l’indie folk. Écouter Virtual Heaven, c’est comme plonger dans un univers paradisiaque et céleste et on plonge facilement à l’écoute des somptueux morceaux comme « misbehaving » qui ouvre le bal de façon enchanteur mais aussi « drive thru » et « car ».
Moins crève-cœur et plus orchestral que par le passé, il semblerait que Caroline White ait enfin trouvé son nirvana. Sa voix somptueuse habille avec classe les textures rêveuses de « minnesota », « pink moon » ou encore de « mirror » comme il se doit et on atteint le Très Haut auprès d’elle. La native de Maryland gagne de plus en plus en assurance et même si elle ne possède pas les mêmes caractéristiques d’une certaine Julie Byrne pour ne citer qu’elle, nul ne peut penser qu’elle a réussi dans cet exercice de style avec les touchants « green » et « nothing ».
Sur Virtual Heaven, Infinity Crush est au sommet de son art. Après avoir cicatrisé du mieux qu’elle peut ses maux les plus profonds précédemment, elle se sent libérée de ses chaînes et est prête à briller au plus haut.
Note: 8.5/10