La scène indie toulousaine continue de battre son plein. Et on en veut pour preuve le jeune quatuor Foggy Tapes qui est réellement coincé dans les années 1960. Qualifiant leur musique de « acid western-spaghetti surf-chicano psych muy lo-fi y caliente », le groupe prouve leur amour pour cette décennie comme le prouve leur premier album nommé Cogito Ergo Fog. S’ouvrant sur « Here Comes The Fog », les toulousains prouvent qu’ils ont tout appris de la part de The Shirelles, The Ronettes et de The Kinks tout comme sur « Good Old Gods », « Carpet Ride » et « Fly In My Head ».
Avec une esthétique lo-fi séduisante, des harmonies vocales à l’unisson et des guitares carillonnantes, Foggy Tapes ne laissera personne indifférent. Il ne manque plus des titres à l’image de « Can’t I Stay In Bed All Day ? » et « Days To Come » où les influences surf, garage et pop psychédélique digne des années 1960 se font parfaitement ressentir. Résolument homogène et consistant de bout en bout, Cogito Ergo Fog nous ramène quelques décennies en arrière et sonne comme un vieil album enfoui dans des disquaires du côté tellement le son vintage sonne plus vrai que nature.
Note: 8/10