L’année dernière, le monde a découvert Tropical Fuck Storm avec leur premier album nommé A Laughing Death In Meatspace. Dès lors, le quatuor de Melbourne a su imposer sa patte comme personne à mi-chemin entre noise-pop, art-punk et post-punk pour un résultat hors du commun. Et ils ne comptent pas en rester là, la preuve avec leur successeur intitulé Braindrops.
Une fois n’est pas coutume, Tropical Fuck Storm enivre son auditeur pour des compositions tortueuses et complexes. Et il est clair que Braindrops n’est pas là pour faire dans la dentelle comme l’atteste l’introduction vibrante de « Paradise » possédant des faux airs de The Dirty Three mais également de « The Planet Of Straw Man » qui suit et « The Happiest Guy Around » qui sont synonymes de l’état d’esprit du groupe qui est de plus en plus concerné par l’état du monde.
C’est à coup de riffs sauvages qui cohabitent avec les rythmiques beuglantes et les voix féminines adoucissant l’ambiance générale alarmiste. Tropical Fuck Storm souffle le chaud et le froid et donne cette impression de chaos permanent et imprévisible que ce soit sur le morceau-titre, « Aspirin » et même sur « Desert Sands Of Venus ». Chaque idée est pensé au millimètre pour que le quatuor de Melbourne alterne le rire et le désespoir dans toutes circonstances avec « Maria 62 ». Vous n’en finirez pas d’entendre parler de ce groupe et ce Braindrops fera parler pour son côté réfléchi et gargantuesque.
Note: 8/10