Pendant quelques mois, le nom de Pastel Coast revient bien souvent. Alors forcément, il y a de quoi attiser ma curiosité et je me suis penché sur le cas du groupe de Boulogne-sur-Mer mené par le principal cerveau qu’est Quentin Isidore. Après une poignée d’EPs qui a mis en valeur le style musical du quintet, ils présentent enfin leur premier album tant attendu pour cette fin d’année intitulé Hovercraft autoproduit.
Ce qui séduit d’emblée son auditoire est tout simplement leur jangle-pop rêveur nous donnant envie d’évasion et de saison estivale. Pastel Coast nous emmène très loin dès les premières mesures de l’introduction avant d’enchaîner sur les ritournelles mélodiques et ensoleillées de « Always » et de « Aquarius » digne de The Cure période Just Like Heaven où les guitares carillonnent tandis que les rythmiques légères nous envoûtent comme il se doit.
Quentin Isidore alterne aussi bien la langue de Sheakspeare sur « Kerry » et « Vacation » que celle de Molière sur les nostalgiques « La Nuit » et « Galanterie » qui nous rappellent le catalogue de Captured Tracks ou la scène indie pop de Brooklyn (Beach Fossils, DIIV, The Drums…) des années 2010. Pastel Coast étonne également son auditoire en nous proposant une production absolument clean et des arrangements musicaux étoffés en amenant des cuivres entre autres. Avec Hovercraft où l’on fermera les yeux aux sons de « Vacation » et « Home », le groupe de Boulogne sur Mer porra incarner le visage de l’indie pop à la française aux côtés d’autres pointures comme En Attendant Ana et Special Friend notamment. Un pur bijou musical de cette fin d’année.
Note: 8.5/10