Il y a trois années de cela, nous avons découvert l’indie rock somptueux du groupe britannique Palace avec leur premier album nommé So Long Forever (chroniqué ici). Suite à cela, le trio londonien a connu un succès critique plutôt mérité grâce à leur musique si mélodieuse, à un tel point qu’ils soient attendus au tournant avec leur successeur nommé Life After.
Dès les premières notes du morceau-titre, la magie opère avec la voix plus entraînante de Leo Vyndham gagne plus en profondeur et ses arrangements plus célestes qu’à l’accoutumée. On peut également citer des morceaux plus atmosphériques et oniriques à l’image de « Berlin », « Face In The Crowd » ou bien même du sentimental « Caught My Breath » où les orchestrations sont soignées comme jamais.
Ce second album poursuit le virage musical qu’a entrepris Palace pour le meilleur comme pour le pire. Life After est rempli de titres quelque peu linéaires comme « Younger » et « No Other » qui, malgré ces qualités mélodiques, n’arrivent pas à sortir du lot. Personne ne pourra renier le côté homogène qui sort du côté de « Martyr » et de « Bones » sans oublier le riff sympathique de « Running Wild » et de la somptueuse conclusion de sept minutes intitulée « Heaven Up Here ».
Pour ce second disque, Palace reste égal à eux-mêmes et même si ce second album pêche pour son côté trop linéaire, cela n’empêchera pas au trio londonien de se démarquer de la masse.
Note: 7/10