Depuis quelques années maintenant, Ephemerals s’est fait une place confortable sur la scène soul actuelle. Après avoir débarqué en 2014 avec un premier album vivifiant, la formation américaine continue sa course et nous offre ce qui semble être leur disque le plus ambitieux de leur discographie nommé The Third Eye.
Selon Hillman Mondegreen, ce quatrième album est inspiré par les travaux d’Alice Coltrane. C’est en expérimentant avec des techniques d’enregistrement et de mixage afin d’illustrer les concepts artistiques sous-jacents aux chansons qu’Ephemerals continue de nous surprendre avec des morceaux cinématographiques comme « Poly » en guise d’introduction mais également « Coral » et « Electricity ».
On retrouve l’interprétation toujours aussi vibrante de Volfgang Valbrun qui survole avec classe les influences jazz spirituel, psychédéliques et spoken-word sur des arrangements soulful luxuriants et audacieux. Résultat des courses, Ephemerals sort un peu plus de sa zone de confort avec des titres forts en émotion à l’image de « Float », « Origin » ou encore de « Thiefin ».
On peut aussi citer l’explosion folle et incontrôlable du bien-nommé « Rising » ou les morceaux teintés d’une certaine classe que sont « Homebody » et la conclusion intitulée « Instagram » qui fait de ce The Third Eye un disque impressionnant et maîtrisé de bout en bout.
Note: 8/10