Tristen – Les Identités Remarquables

Depuis mon retour de congés, je regrette d’avoir ouvert ma boîte mail. Parce que je me retrouve avec 600 mails dont certains qui te relancent chaque jour pour savoir si j’ai écouté leur album. Dernier exemple en date: ce jeune musicien français nommé Tristen qui a fait une sacrée promo pour son nouvel album Les Identités Remarquables.

Alors qu’est-ce qui a de si remarquable avec cet opus ? Et bien la poésie de Tristen qui a de quoi nous émouvoir sur des compositions envoûtantes et attachantes que ce soit sur « L’alpha et l’omega » ou encore sur les aventureux « Contemplation » divisé en deux parties et « Je suis une île ».

En fusionnant les influences dignes de Grizzly Bear et de Tortoise avec des sonorités lorgnant auprès de Bertrand Belin, Tristen a su apporter son lot de mysticisme. En misant sur des collaborations féminines comme Bénédicte sur l’introduction nommée « Orion va-t-en guerre », « Le Pavillon Noir » ou encore sur la reprise de Desireless « Voyage Voyage » en guise de clôture et La Féline sur l’irrésistible « Heureux les simples d’esprit », le musicien français a su infuser toutes sortes de sensations.

Avec « Grande randonnée », « À la face du monde » ou de la montée en puissance nommée « Les bourgeons de fer », Les Identités Remarquables arrivent à définir l’identité musicale de Tristen qui évolue et fascine à chaque seconde.

Note: 7.5/10