Depuis cet hiver, il y a un nom qui n’arrête pas de tourner. Il s’agit de Dopamoon, une curieuse découverte musicale qui remplit ses promesses tout simplement parce que Julien Barthe alias Plaisir de France est à la tête de ce projet. Et pour ensoleiller notre printemps, il présente son premier album.
Derrière Dopamoon se cache également deux autres producteurs que sont Francesca Veneziana et Virgile Alien. Le trio nous propose une électro bubblegum qui vise large au niveau des influences musicales luxuriantes comme l’atteste ce premier album riche en guests en tous genres. Ce n’est pas un hasard si l’on retrouve Batuk en guise d’introduction sur les sonorités afro-pop de « Who Says » mais également la soulwoman Natalia M. King sur l’exotique « Nag Champa Bong » contant ses racines dominicaines ainsi que la divine Sarah Rebecca qui sort de sa zone de confort sur le disco remuant « Time Is Money ».
Entre accords de guitare et lignes de basse entêtantes qui sont habillés par des percussions fiévreuses, Dopamoon a trouvé la recette efficace pour nous faire bouger durant ce confinement. On peut également compter sur la participation du rappeur Zukouu Mayzie qui officie en tant que crooner sur « Zouker n’est pas tromper » ainsi que de Soleil Bleu sur « Rêves de Satin » qui est une reprise des Moody Blues en version française pour nous entraîner jusqu’au bout de la nuit. Le supertrio sort également de leur zone de confort en nous offrant trois titres instrumentaux aussi bien rêveurs qu’efficaces que sont « Mezcalight », « Comme La Lune » et « Ailleurs que le soleil » faisant de ce premier album une fête psychédélique et insouciante.
Note: 7.5/10
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