La dernière fois que nous avions entendu parler de Purity Ring, cela remonte à l’année 2015 lorsqu’ils avaient publié leur second disque nommé Another Eternity. Contrairement à leur premier album, le duo montréalais n’a pas vraiment réussi à faire l’unanimité. Mais peu importe pour la chanteuse Megan James et le musicien Corin Roddlick car ils décident de frapper fort avec leur successeur sobrement intitulé Womb.
Dès les premières notes de « rubyinsides », nous voilà plongés en territoires inconnus avec Purity Ring. La witch house des débuts s’estompe pour une électro-pop grand public où la voix robotique de Megan James s’élève sur des productions synthétiques bien trop convenues comme « pink lightning », « i like the devil » ainsi que « femia ».
Hélas, on est à mille lieues du grain de folie des débuts. Womb est prévisible contrairement à ses grands frères mais cela ne nous empêche pas d’apprécier à une certaine échelle des titres à l’image de « peacefall » ou bien encore de « vehemence » et de « silkspun » maîtrisés mais pas transcendants. Décidément trop convenu avec « almanac » et « stardrew » en guise de conclusion, Purity Ring est devenu qu’un ordinaire duo de synthpop loin de la witch house originale et débordante de créativité d’autrefois.
Note: 7/10