M. Ward – Migration Stories

On avait laissé M. Wars il y a quatre années de cela avec son sublime disque que fut More Rain (chroniqué ici). La moitié de She + Him et de Monsters of Folk nous emmenait en voyage avec sa musique méditative et riche en sensations fortes. Cette année, il revient avec une flopée de nouvelles épopées musicales avec son dixième album Migration Stories.

Ici, Matthew Stephen Ward explore les recoins de l’Americana avec ce disque voyageur et enivrant comme il a l’habitude d’en faire. On embarque dès les premières notes de l’introduction nommée « Migration Souls » qui annonce un voyage vers l’au-delà et qui se poursuit avec « Heaven’s Nail and Hammer » aux guitares bluesy ainsi qu’avec « Independant Man » où il navigue entre indie folk originale et Americana transcendante.

M. Ward ne compte pas s’arrêter là car il décide de nous en faire voir de tous les couleurs. Que ce soit sur les allures synthétiques de « Unreal City » et de « Real Silence » ou sur des ballades western spectrales avec « Along The Santa Fe Trail » et « Chamber Music », la tête pensante de Monsters of Folk ne fait jamais dans la demie-mesure car ce voyage immobile nous fait décoller de notre siège avec les instrumentaux cosmiques que sont « Stevens Snow Man » et « Rio Drone ». Et en ce sens, Migration Stories est une autre preuve que le musicien américain peut se réinventer avec ce périple indie folk extra-terrestre.

Note: 8.5/10