Il y a deux années pile, le monde entier était tombé sous le charme de Rolling Blackouts Coastal Fever avec leur premier disque Hope Downs (chroniqué ici). Le quintet indie rock originaire de Melbourne a su prendre la relève des grands actes de jangle-pop avec grande réussite et ce n’est pas pour rien qu’ils sont attendus au tournant avec leur successeur qui s’intitule Sideways To New Italy.
Et on ne change pas une équipe qui gagne car on retrouve tout ce qui a fait la réputation de Rolling Blackouts Coastal Fever. C’est avec des titres aux subtiles inspirations dignes des années 1980 tels que « The Second Of The First » en guise d’inspiration mais encore « She’s There » et « Beautiful Steven » aux fortes inspirations dignes de R.E.M. et de The Go-Betweens que l’on a affaire et montre qu’ils savent rester constants malgré tout. Avec ses guitares mélodieuses et cette énergie contagieuse, les Australiens n’ont rien perdu de leur savoir faire et c’est une bonne chose.
Certains iront dire que Sideways To New Italy n’est qu’une suite logique de Hope Downs avec comme principal exemple « She’s There », « Cars In Space » ou bien encore la très cool « Cameo » qui donne envie de taper du pied mais c’est bien plus que ça avec ses sonorités doucement surf. Rolling Blackouts Coastal Fever solidifie leur univers musical pour notre plus grand plaisir et n’hésite pas à diversifier le temps venu avec un groove singulier sur « The Only One » ou le temps d’une ballade aérienne sur « Sunglasses At The Wedding » avant de repartir sur du bon pied avec « The Cool Change » en guise de final brillant. Le second disque du quintet de Melbourne ira trouver son public comme il y a deux ans et toujours aussi impeccable et intact.
Note: 8/10