Jimmy Whoo – Basic Instinct

En l’espace de trois disques, Jimmy Whoo s’est imposé en tant que valeur sûre de la motel music. Pour rappel, ce courant musical est à mi-chemin entre trip-hop, soul, synthwave et jazz aux ambiances nocturnes et voyageuses du plus bel effet qui a donné naissance à l’ADN de son propre label Grande Ville Records rappelant l’esthétique d’Italians Do It Better. Deux ans après son Motel Music Part II (chroniqué ici), le producteur parisien revient avec Basic Instinct.

Une fois de plus, Jimmy Whoo ira nous faire voyager en musique et ce depuis notre canapé. Alors attachez votre ceinture, mettez votre casque à fond et c’est parti pour un nouveau périple nocturne en musique avec des titres si somptueux tels que l’opening qui s’ouvre avec un dialogue des Sopranos avant que débarque des pièces envoûtantes que sont « 101 Freeway » et « Bond At The Border ».

Basic Instinct verra l’occasion pour Jimmy Whoo d’explorer les champs du possible. On commence par les collaborations venues d’ailleurs avec entre autres Alsy qui brille sur « Still Cruisin’ » ou bien encore la prometteuse Lomboy sur cette production si classe de « Perfect World » tandis que le pianiste renommé Chilly Gonzales y va de son talent sur « Blue Orange Green » qui est un peu la définition du best of both worlds, comme disent les ricains. Au milieu de cela, on traverse différentes contrées avec « Bingo Bingo » et « Flowers », on pourra rêver encore longtemps avec la Motel Music du parisien qui n’en finira pas de nous émouvoir pour son côté mystique et précieux.

Note: 8/10