Nous avions fait connaissance avec Liza Anne et son troisième album du nom de Fine But Dying (chroniqué ici). Suite à cela, la musicienne venue de Nashville est sortie des sentiers battus avec ces compositions touchantes. Mais avec Bad Vacation, elle compte renverser la tendance.
On avait vu donc Liza Anne arpenter les chemins indie folk auparavant à coup de textes plutôt touchants mais cette fois-ci, elle change d’humeur. L’atmosphère se fait plus légère en allant emprunter vers la power-pop et l’art-rock tandis que la musicienne de Nashville rêve de vacances et de tranquillité qu’elle n’arrive pas à avoir.
Bad Vacation compte dans ses rangs des titres dépassant rarement les trois minutes comme le morceau-titre faisant suite à quatorze secondes de cri des mouettes et de vagues où elle raconte son épuisement mental et son burn-out suite à ce succès inattendu de son album précédent. Mais Liza Anne fait preuve d’humour et de tendresse lorsqu’elle raconte ses péripéties sur « I Shouldn’t Ghost My Therapist » ou bien sur « Terrible Discovery » et « Change My Mind » où les élans power-pop rencontrent également des relents plus new wave tout comme sur « Bummer Days » et « This Chaos, That Feeling ».
Il aura fallu des titres plus condensés comme « I Wanna Be There » et « Too Soon » pour que Liza Anne retrouve le calme tant mérité dans sa vie remplie de péripéties en tous genres. Bad Vacation ira s’adresser à tout ceux qui aspirent à plus de tranquillité après des périodes bien intenses et stressantes même actuellement avec ce confinement mais prouvant que la musicienne américaine sait faire une œuvre personnelle à taille universelle.
Note: 8/10