Katie Dey – mydata

L’année dernière, Katie Dey avait impressionné son auditoire avec son œuvre complètement marquant du nom de solipsisters (chroniqué ici). Avec ce disque, la musicienne transgenre de Melbourne a su sortir des sentiers battus avec son mélange de genres musicaux venus d’ailleurs donc ce n’est pas une surprise si elle revient en catimini avec mydata.

Moins interstellaire que son grand frère, Katie Dey ira se frotter aux difficultés d’établir des relations humaines dans une société de plus en plus connectée et virtuelle. Cela se ressent avec des ambiances plus terre-à-terre mais toujours empreints d’influences entre synthpop expérimentale et électro glitchée exprimées sur « darkness » ainsi que « happiness » et « leaving ».

Une fois de plus, on pénètre dans un labyrinthe musical où Katie Dey a les clés en main. Que ce soit sur « hurting », « word » ou encore sur « loving » aux sonorités toujours aussi digitales, la native de Melbourne arrive à provoquer une réaction d’approbation chez son auditoire tandis qu’on s’identifie rapidement à ses textes révélateurs. Et on n’est pas au bout de nos surprises avec « closeness » et l’épique « bearing » s’étirant sur six minutes qui est l’apogée avant de  se clore sur un « data » revenant quelque peu à la normale. Peu importe les odyssées musicales de Katie Dey, elle continuera de nous impressionner à chaque fois.

Note: 8/10