Aime Simone fait parti de ces artistes qui ont longtemps évolué dans l’ombre. L’ancien mannequin parisien basé à Berlin avait longuement préparé le terrain avec son univers musical indescriptible avant de se lancer enfin dans le grand bain avec un premier album du nom de Say Yes, Say No.
En imprégnant énormément d’influences musicales tels que le post-punk, la trap, l’indie rock et la soul, Aime Simone ira vider son sac après de nombreuses années de traumatisme émotionnel. Sur Say Yes, Say No, on arrive à ressentir toute la peine qu’il a enduré à l’écoute des morceaux solennels et sincères tels que « Everything’s Changed » qui ouvre le bal mais également « Don’t Be Sad » et « Strange Inside ».
Au milieu de ces années de souffrance qu’il tente d’exorciser et de cicatriser avec « In This Dark Time » et « Imaginary Lovers », Aime Simone contrebalance avec des expériences plus positives dans sa vie. Étant parrainé entre autres par un certain Pete Doherty et ayant goûté à la paternité, des morceaux aux riches sonorités à l’image de « Vienna », « Hold Me Alive » et autres « Shining Light » feront paraître une touche d’espoir. Une preuve que l’on peut laisser mourir ses souffrances du passé afin de renaître et pour faire face à des espoirs pous tenaces: tel est le leitmotiv du premier album de l’artiste parisien le plus en vogue de ces derniers temps.
Note: 7.5/10