Galya Bisengalieva – Aralkum

En l’espace de deux EPs, Galya Bisengalieva est devenue une nouvelle coqueluche en matière de musique néo-classique actuelle. La compositrice et violoniste originaire du Kazakhstan et basée à Londres a pu collaborer avec des plus grands tels que Steve Reich ou encore Terry Riley, ce qui en dit long sur son talent. Cette année, elle présente son véritable premier album nommé Aralkum.

Composé de six titres, Galya Bisengalieva nous embarque dans des paysages imaginaires où tout semble sortir de l’ordinaire. Armé de son instrument de prédilection qu’est le violon, Aralkum nous hypnotise tout au long avec des compositions à mi-chemin entre drone, ambient et musique néo-classique que sont les passages surréalistes de « Moynaq » ainsi que de « Kantubek » et de « Barsa-Kelmes ». Ce premier disque qui contient également les hypnotiques « Zhalanash » et « Kokaral » qui clôture la cérémonie possède des airs de bande-originale méditative et nous invite à se déconnecter du monde réel afin de contempler d’autres déserts captivants.

Note: 7.5/10