Depuis la reformation du groupe mythique Ride, Andy Bell est désormais sur tous les fronts. Il est inutile aujourd’hui de présenter la tête pensante britannique tant il aura été au top de sa forme. Un an après le dernier album du groupe (chroniqué ici), le voilà qu’il s’aventure en solo avec son disque intitulé The View From Halfway Down.
Lorsqu’il a annoncé son album solo, on ne savait pas sur quel pied danser. Allait-il creuser le sillon shoegaze avec Ride ? Ou vers des incursions électroniques avec GLOK ? Le premier titre nommé « Love Comes In Waves » ira effacer nos craintes avec ses influences 60’s des plus rythmées qui aura de quoi débuter le voyage sous le signe du krautrock et de la pop psychédélique avec également « Indica » et « Aubrey Drylands Gladwell » sous psychotropes.
Ici, Andy Bell ira faire parler son imagination tout en poussant des clins d’œil à Can et à Neu! en passant par le regretté David Bowie dont sa plume se fait énormément ressentir. On pense également à l’intermède instrumentale intimiste et acoustique nommée « Ghost Tones » qui sert de transition vers d’autres compositions pop aventureuses telles que « Cherry Cola » et « I Was Alone ». Mis à part « Skywalkers » qui a de quoi rappeler Ride de la belle heure, The View From Halfway Down est un voyage dans l’imagination musicale où ses pensées et ses influences musicales visent la stratosphère et ce jusqu’à « Heat Haze On Weyland Road » viendra clôturer ce périple psychédélique complètement détonnant.
Note: 8/10