La scène power-pop a toujours son mot à dire quoi qu’il advienne. Le dernier exemple en date se nomme Supercrush qui nous vient tout droit de la capitale du grunge en somme qu’est Seattle. Mené par le cerveau fou de Mark Palm qui avait fait ses faits d’arme auprès des groupes de punk, de metal et de hardcore, il s’attaque à la power-pop avec un premier disque du nom de SODO Pop.
En puisant son inspiration auprès des héros des temps modernes que sont Teenage Fanclub, The Posies ou encore Velvet Crush, Supercrush met carrément les deux pieds dans les années 1990. SODO Pop s’ouvre sur un « Get It Right » des plus punchys où les riffs sont de sortie tout comme les mélodies sucrées qui restent dans la tête pendant un moment comme sur « On The Telephone », « Be Kind To Me » et « Have You Called Him By My Name ? » montrant que Mark Plum et sa clique se débrouillent plutôt bien.
Sans jamais tomber dans la redite ni dans la resucée de la power-pop d’antan, la musique de Supercrush s’écoute avec une authenticité monstre surtout avec l’ambitieux « Fair-Weather Fool » s’étirant sur six minutes de plaisir partagé. Et le groupe de Seattle n’hésite pas à diversifier son univers avec les allures jangle-pop de « I Didn’t Know (We Were Saying Goodbye) » et d’autres plus shoegaze avec « Parallel Lines » avant de s’aventurer vers des chemins plus acoustiques avec la conclusion mélancolique nommée « When I’m Gone ». Pour un premier disque, Supercrush sait composer un disque de power-pop avec efficacité et spontanéité et c’est tout ce que l’on demandait.
Note: 7.5/10