Pour ceux qui savent, sachez que l’on suit avec grande attention les péripéties musicales de Helluvah. Deux ans plus tôt, elle a fait paraître un EP nommé Echo Runners (chroniqué ici) confirmant le virage électronique amorcé il y a quelques années de cela. C’est en toute discrétion qu’elle revient avec son nouveau long-format intitule Lonely Riots.
Une fois de plus, Camille Warmé ainsi que son collaborateur BobX continuent de nous impressionner avec ce mélange d’electronica, new wave et indie rock. Un peu comme si PJ Harvey ou Cat Power se familiarisaient avec les machines notamment sur « Different Now » et « Sex In The Club » placés en tout début d’album ainsi que « Destroy ». Une ambiance qui contraste clairement au thème principal qui est la rupture amoureuse, celle qui nous cloue au sol et avec l’interprétation de la parisienne, on sent que le moral ne va pas fort.
Il n’y a qu’à juger les titres tels que « Soleil Noir » et « Mon cœur est parti à la guerre » où elle confirme cet exercice de chanter sa peine de cœur en français de façon directe et viscérale. Pour le reste, Helluvah déverse ces moments difficiles à travers ces allures électro-rock robotiques tels que « I Know I Know » et « Everywhere I Go » et ce jusqu’au final lancinant nommé « Hysterical ». Avec Lonely Riots, on plonge avec la musicienne dans un océan tourmenté où les différentes émotions se mélangent à bon escient.
Note: 7.5/10