En 2015, Camille Warmé alias Helluvah a entrepris un virage électronique avec son troisième album Long Distance Runners (chroniqué ici) qui était pour le moins surprenant et satisfaisant. L’auteure-compositrice-interprète parisienne a par la suite entamé une longue tournée qui lui a notamment fait passer sur les routes californiennes. Cette tournée lui a donné une inspiration nouvelle que l’on retrouve sur son nouvel EP de 4 titres nommé Echo Valley.
Cet EP est une sorte de synthèse de tout ce qu’a pu accomplir la parisienne, à savoir les accents électro-pop métronomiques et mécaniques avec « La fête » qui ouvre le bal et qui lui permet de chanter pour la première fois dans la langue de Molière mais aussi le trop hypnotique « Let It Go » où tous les gimmicks électroniques sont de sortie. Helluvah s’autorise également un petit retour en arrière en allant se réconcilier avec les sonorités indie rock lo-fi et DIY digne des heures de gloire de As We Move Silently des deux morceaux « California Sun » qui détaille tout le bien ce trip californien a pu lui apporter en matière d’inspiration mais également le dernier morceau plus mélancolique du nom de « Early Days ». Echo Valley synthétise parfaitement le style de la musicienne qui apporte une touche plus concise et aiguisée à sa musique qui pourrait avoir une belle perspective à l’avenir.
Note: 7.5/10