En maintenant son rythme d’un album tous les deux ans, Palace Winter continue de tracer sa route sereinement. On avait laissé le duo danois avec un second disque nommé Nowadays il y a deux années de cela qui fut de très bonne facture et c’est en toute logique qu’ils reviennent avec leur successeur intitulé …Keep Dreaming, Buddy.
Nous voilà transportés de nouveau dans les années 1980 en compagnie de l’australien Carl Coleman et du producteur et musicien Caspar Hesselager avec des titres synthpop nostalgiques tels que « Monument Eyes » mais également « Won’t Be Long » et « 1996 ». On sent que Palace Winter tente d’élargir leurs horizons en incorporant des beats hip-hop, de la chaleur soul sorti des années 1970 et des riffs sortis tout droit des années 1990 notamment sur le morceau-titre et « Control » tout en gardant cette esthétique 80’s qui leur sied à merveille.
Une autre particularité de ce …Keep Dreaming, Buddy est leur audace de sortir leur carnet d’adresses. Il ne faudra pas s’étonner si Palace Winter a pu faire appel au groupe indie pop Lowly à poser leur patte sur « Top Of The Hill » ou au légendaire Jason Lytle de Grandaddy qui se fait remarquer sur le nuancé « The Deeper End » ainsi que Penny Police sur l’entraînant « Richard (Says Yes) ». En gardant cette énergie juvénile tout au long avec « Rose » et le final intitulé « Lava Moving Over The Land », le duo australo-danois continue de marquer son territoire avec un troisième disque plus ambitieux et osé qui leur va à ravir.
Note: 8/10