Cette année, Bee Bee Sea fête leur première décennie d’existence. Et même si le trio de garage-punk italien n’a pas encore la reconnaissance qu’ils méritent tant, personne ne pourra nier le fait qu’ils soient constants dans leur discographie. Le dernier exemple en date se nomme Day Ripper, leur nouvel album.
Wilson Wilson (chant, guitare), Giacomo Parisio (basse) et Andrea Onofrio (batterie) se retroussent les manches et nous offrent une nouvelle dose de garage-punk lo-fi bien énergique. Et ils y tiennent avec des titres bien incisifs à l’image de « Daily Jobs » qui ouvre les hostilités tout comme « Gonna Get Me » et « Drags Me Down » aux riffs acérés et à une section rythmique irréprochable. Au final, c’est ce que l’on demandait de leur part.
Day Ripper requiert une bonne dose de dynamisme et de fougue juvénile, comme l’atteste des titres flamboyants tels que « Be Bop Palooza » ou bien encore « Destroy » et « Guacamole ». Bee Bee Sea remplit les charges comme il se doit et avec « Horst Klub » et « Telephone », le trio italien est au top de leur forme et ne compte pas aliéner sa fan-base avec leur cocktail musical explosif.
Note: 8/10