L’année dernière, Tim Linghaus a réussi à nous toucher avec son disque nommé We Were Young When You Left Home (chroniqué ici). Le pianiste et musicien allemand a tiré son épingle du jeu en racontant son histoire de façon touchante et il récidive avec son successeur intitulé Venus Years.
Ici, Tim Linghaus continue d’aborder le divorce selon le point de vue d’un enfant où la solitude et la nécessité d’une nouvelle routine priment abord dans l’esprit juvénile. On a affaire à des compositions plus néo-classiques et ambient avec une dose de modernité comme l’atteste des titres planants mais non dénués de mélancolie comme l’introduction nommée « Biographical » qui plante le décor mais également « Danger Zones », « Love And Dust » et « Warhorses » où la voix autotunée du musicien arrive à retranscrire cette ambiance aussi bien chaleureuse que solennelle.
Venus Years est l’occasion rêvée pour Tim Linghaus d’élargir ses horizons musicaux où le piano, les claviers, la guitare et quelques notes de saxophone suffisent pour nous enivrer. Que ce soit sur « Roads » ou sur « Bonds », « Rebuild » et autres « K In A Wafting Cape », le musicien allemand continue à plonger dans sa jeunesse insouciante en train de reconstituer les pièces de puzzle pour en voir le bout du tunnel. Et on y est en plein dedans avec « Us In Your Rear-View Mirror » et « Home For The Kids » qui suffisent pour nous émouvoir et faisant de ce Venus Years une nouvelle étape discographique touchante pour notre hôte qui s’ouvre une fois de plus à son auditoire.
Note: 7.5/10