Il y a quatre années de cela, Hypoluxo a réussi à se faire une place sur la scène indie rock de Brooklyn qui est de plus en plus concentrée. Le quatuor avait débarqué avec un premier album en 2016 qui a échappé nos radars mais a récidivé avec un très bon EP l’année suivante en guise de rab. Trois ans se sont écoulés et les nouveaux espoirs du post-punk font leur retour avec un nouveau long-format.
En appliquant leur formule fétiche, Hypoluxo continue de sortir des sentiers battus tout au long de ces dix morceaux incisifs et entêtants. Les riffs aiguisés et jangly de Cameron Riorden et de Samuel Cogen arrivent à faire le poids avec la section rythmique élastique et efficace menée par le bassiste Eric Jaso et le batteur Marco Ocampo sur les titres expéditifs tels que « Seth Meyers » en guise d’introduction ainsi que « Nimbus » et « Tenderloin ».
Imaginez un croisement entre MNNQNS, Wire et The Buzzcocks et vous obtiendrez des morceaux tout aussi addictifs que sont « Appetizer » et « Pointer Finger ». Hypoluxo réussit à effectuer un croisement entre post-punk et jangle-pop avec un soupçon lo-fi sur ce second disque riche en moments inoubliables avec « Night Life » et « Shock ». Il ne manquera plus qu’une conclusion des plus mélodiques nommée « Sweat » pour que le quatuor de Brooklyn franchisse les barrières avec leur musique toujours aussi irrésistible.
Note: 8/10